samedi 4 décembre 2010

Sitti, Liouize et Iradatie : retour à la vie quotidienne

Après 2 ans de lutte, d'attente et d'angoisse mais également d'espérance, de solidarité et de fraternité ; après un recours au TA de Pau, 2 arrestations, une semaine de rétention administrative, une libération par la cour d'appel de Paris, 6 mois à se cacher, un appel à la cour administrative d'appel de bordeaux et un aller-retour à Mayotte, Sitti, Liouize et Iradatie ont toutes les 3 un visa long-séjour et vont prochainement obtenir leur titre de séjour.

L'heure de la fête est enfin arrivée !
Ensemble, partageons ce moment de joie aux côté de Sitti et Liouize


Lundi 6 décembre 2010 à 18h dans la Galerie de l'UFR Lettres

Chacun amène ce qu'il souhaite boire, manger et faire partager aux autres


Le Réseau Université Sans Frontières (RUSF) de l'Université de Pau et des Pays de l'Adour

jeudi 11 février 2010

Pétition pour la régularisation de Sitti, Liouize et Iradatie

Sitti, Liouize et Iradatie sont arrivées des Comores entre 2 et 7 ans à Mayotte (collectivité française d’outre-mer). Elles y ont fait toute leur scolarité, ont obtenu des papiers. Leurs pères et certains de leurs frères et sœurs sont de nationalité française. Elles ont obtenu leur baccalauréat en 2008 et ont souhaité venir en métropole pour poursuivre leurs études car il n’y a pas d’université à Mayotte. De façon inexpliquée la préfecture de Mamoudzou ne leur a pas délivré de visa. Pour ne pas perdre une année d’étude, elles sont tout de même venues et ont étudié à l’Université de Pau. En 2008-2009, elles étaient boursières de l’Etat français.
Malgré leurs démarches répétées, le préfet des Pyrénées Atlantiques veut les expulser vers les Comores et les contraint à la clandestinité. Le 25 janvier 2010, Sitti et Liouize ont été arrêtées par la police de l’air et des frontières avant d’être libérées 4 jours plus tard par la justice. Nous les côtoyons au quotidien, elles suivent nos cours, partagent nos amphis et risquent d’être expulsées à tous moments comme beaucoup d’autres sur le campus.
Nous exigeons leur régularisation et que le préfet les laisse terminer leurs études en paix !

Pour signer la la pétition, CLIQUEZ ICI